Votre défi : trouver une maison en 7 jours!

Les House Hunting Trip* sont l’un des défis qu’on apprend à aimer dans la vie de famille de militaire. Enfin, moi je les adore. Chaque fois, j’ai l’impression de partir pour une chasse au trésor! C’est une aventure que j’attends avec impatience tous les deux ans.

Pourtant ils représentent un grand stress pour plusieurs personnes. Acheter une maison est un projet ambitieux en soi. Imaginez maintenant le faire en 7 jours, dans une province inconnue, où les règles du marché ont leurs propres particularités. Par exemple, dans certaines régions vous devez faire une offre à un moment précis (mercredi 10 h 30 par exemple), en même temps que d’autres acheteurs potentiels, comme à l’encan. Si vous « perdez », vous recommencez à zéro avec une autre résidence. À Kingston, votre agent vous suggèrera de ne pas négocier le prix demandé au risque d’insulter le vendeur! À Québec et Halifax, on vous proposera plutôt d’offrir 15 000 $ de moins que celui affiché. Découvrir le marché immobilier nous permet donc de nous familiariser avec les couleurs locales, et représente une première étude sociale de notre future destination!

Considérant l’ampleur du défi d’un HHT, le secret d’un voyage efficace est : la préparation! Planifier une étape aussi importante pour une famille nécessite beaucoup de travail « avant » de prendre l’avion, car nous devons maximiser la semaine réservée pour trouver notre maison de rêve.

Pour nous, dès que les rumeurs nous indiquent quelle sera notre destination, les recherches commencent et nous amassons le plus d’information possible sur la région. Plusieurs attendent d’avoir le message de posting, car les « versions officieuses » peuvent être nombreuses et géographiquement très variées! Cette année par exemple nous sommes passés par Ottawa (« C’est inévitable! C’est là que tu dois servir! »), Wainwright, Tampa, Naples, Ottawa (encore) et finalement… Halifax. Mais j’aime explorer, découvrir de nouveaux marchés, alors chaque fois je me prête au jeu, même si je suis consciente que mon comportement est marginal.

Notre point de départ pour ramasser de l’information : notre réseau de contacts. Amis, collègues, réseaux sociaux, communauté militaire : ils sont une véritable mine d’or pour connaitre les coins à éviter, les bonnes écoles, les quartiers recherchés, le trafic par rapport au lieu de travail, le marché de la revente, l’accès aux commerces et activités familiales, etc.

Ensuite, si comme nous vous avez des enfants, le choix d’une école influencera vos futures décisions immobilières. Vous devez en trouver une bonne, dans un milieu enrichissant, et décider si vos enfants fréquenteront une école francophone ou non, un programme d’immersion ou non, catholique ou non, avec des programmes spécialisés ou non. Encore une fois, notre réseau social est d’une grande aide pour identifier celles qui correspondent à nos valeurs et nos priorités.

Après nous être familiarisés avec notre région d’adoption, c’est le temps de choisir entre la location, l’achat ou les logements militaires. Nos préférences à cet égard peuvent changer à chaque déménagement selon la durée de notre mutation, le marché immobilier, la région, les disponibilités, notre situation financière et nos expériences précédentes. Parfois, elles changeront en plein milieu du HHT comme ça nous est arrivé à Kingston! Cette fois-ci nous étions décidés à acheter « no matter what! ».

Une fois cette décision prise vient le moment excitant de dresser une liste de ce que nous recherchons. Et cette liste doit être adaptée en fonction du marché local… Par exemple, cette fois-ci nous voulions une piscine. Elle faisait partie de notre liste pour l’achat d’une maison à Ottawa, la première destination qu’on nous avait donnée. Mais, en Nouvelle-Écosse les piscines extérieures sont rares, car la température est plus fraiche et les lacs sont nombreux. Heureusement, notre bonne étoile nous réservait une surprise!

Finalement, le fun commence! Avant de magasiner sur place, on le fait virtuellement avec MLS. Grâce à ce site web, nous visitons les maisons qui nous intéressent et prenons le pouls du marché local. Il faut toutefois être réaliste : certaines photos ne rendent pas justice aux résidences, d’autres camouflent bien certains défauts alors qu’un grand-angle savamment utilisé peut modifier bien des perspectives! Google Map grâce à son « street view » et même Google Earth peuvent parfois remettre les pendules à l’heure. Mais rien ne vaut une visite physique! 

Si notre réseau social est important pour lancer les recherches, une ressource inestimable est l’agent immobilier et le bouche-à-oreille vous aidera à trouver la perle rare. Attention toutefois : certains agents sont très bons pour vendre une maison, mais moins efficaces pour en trouver une! Et aussi bons soient-ils : si vous voulez qu’ils soient efficaces, vous devez être préparé, connaitre vos besoins, vos priorités et vous armer de toute votre lucidité.

Idéalement, il vous faut un agent qui connait la région, et non pas un seul quartier spécifique (à moins d’avoir identifié LE quartier de vos rêves); qui pourra vous conseiller sur les écoles, les secteurs à fréquenter ou non, le marché de la revente, et qui bénéficie aussi d’un très bon réseau de contacts pour trouver les professionnels dont vous aurez éventuellement besoin (avocats, inspecteurs, peintres, etc.). Un bon agent pourra même vous conseiller sur la meilleure date pour faire votre HHT, soit le moment où le marché qui vous intéresse prendra son envol. Cette fois-ci, nous avons eu la chance d’obtenir les services d’une professionnelle fantastique, efficace et géniale! Et ça fait toute une différence. 

Afin de faciliter notre recherche, je crée un tableau comparatif des maisons retenues pour une visite. J’y indique, entre autres, le nombre de chambres, leur grandeur, celle du terrain, l’orientation de la cour, la distance du travail, l’école du quartier, etc. Je suis émotive et sur place, je ne veux pas me laisser trop influencer par mon cœur… je souhaite rationaliser « un peu » mon choix final. Si je tombe en amour avec une maison qui n’a rien de ce que je recherchais au départ, mon tableau sera mon « wake up call ». 

Bon. Assez avec les préparatifs, c’est l’heure de réserver les billets d’avion, l’hôtel et partir découvrir notre future « chez-nous »! Mais avant, un dernier secret pour assurer la réussite du voyage, surtout pour ceux qui amènent les enfants avec eux : choisir un hôtel avec une piscine et idéalement un restaurant qui offre le « room service ».

Amener les enfants ou non est un choix extrêmement personnel. Ça dépend de vous… et de vos enfants. Nos filles font toujours partie de nos HHT, car nous croyons que ça facilite leur transition, réduit l’angoisse du déménagement, mais aussi, les aide à « partir » parce qu’elles ont hâte d’arriver dans leur nouvelle ville d’adoption qu’elles ont découverte quelques mois plus tôt.

Nous les impliquons donc à chaque étape du processus et elles attendent le HHT avec impatience! Nos filles nous accompagnent partout depuis leur naissance, elles savent se tenir, et nous leur présentons le voyage comme une aventure. Oui, il faut parfois s’ajuster à leur niveau de tolérance. Mais, honnêtement, moi non plus je n’ai aucune patience quand j’ai faim et je deviens éventuellement saturée d’informations. Elles nous offrent donc une « excuse » parfaite respecter notre estomac ou pour s’accorder une pause bien méritée. D’où l’importance d’avoir accès à une piscine… idéalement avec un papa qui se sacrifie pour s’y amuser avec les filles pendant que maman regagne la chambre pour prendre un bain relaxant. 😉

Ça y’est! Les préparatifs sont complétés, les bagages sont faits : c’est l’heure de prendre l’avion et de partir à la découverte de la Nouvelle-Écosse!

À venir : Même bien préparé, comment ça se passe dans la vraie vie?

* House Hunting Trip (HHT) :  voyage de recherche de domicile (VRD) avant une mutation dans une nouvelle ville. 

Lyne
Maman, spécialiste en finances personnelles, blogueuse.

13 Comments

  1. On doit faire un HHT bientôt pour revenir au Québec, eh oui, bye bye magnifique ville de Whitby, Ontario… Combien de maisons visitiez-vous à chaque jour? On se fait un horaire, et je me demande si on en met trop. Or, notre HHT n’est pas payé et on doit payer l’hôtel nous-mêmes, on doit rentabiliser les journées. On a 7 et 8 maisons à visiter en deux jours. Sommes-nous fous? 🙂

    1. Nous, on s’est fait dire que nous étions l’exception. Nous visitons un maximum 5 maisons au total. Par contre, nous faisons beaucoup de recherche par internet entre autre avec http://www.realtor.ca. Mais selon les agents avec qui j’ai discuté et quelques amis, plusieurs visitent jusqu’à 15 maisons par jour!! Le problème, c’est que certaines visites pourraient être évité en posant plus de questions à l’agent (notre agent visitait toutes les maisons que nous voulions voir avant notre arrivée, ce qui nous a permis d’en éliminer).

      Le secret : identifier nos besoins, décider quels compromis nous sommes prêts à faire et lesquelles sont non négociables, obtenir le plus d’info à l’avance sur la maison, le quartier, la ville, les services, les activités, etc.

      Visiter 10 maisons par jour c’est faisable, mais le danger c’est qu’on fini par manquer de jugement. On oublie ce qui est important et on risque de choisir une maison juste parce que nous sommes épuisées de visiter! On tombe en amour avec la cuisine par exemple et on sacrifie alors des détails qui à long terme sont importants.

      Mais entre 7 et 8 par jour, avec une bonne liste de vos priorités et besoins, c’est loin d’être fou! Je pense que ça doit tomber dans la moyenne des gens qui sont en HHT. 🙂

      Bonne chance! J’avoue que je t’envie un petit peu… j’adore les HHT et surtout, les préparer! lol!!

      Bon retour au Québec! 🙂

      1. Merci pour ta réponse! Je te comprends de m’envier, je suis tout excitée moi-même! 🙂 (Même si je vais m’ennuyer du système scolaire et du système routier et du système de santé ontariens tellement mieux qu’au Québec… Snif. Je retourne au Québec avec quelques petites réticences et avec quelques grandes joies.) Mais je suis certaine que ça va se reproduire dans ta vie dans quelques années! Mon mari n’est pas militaire, mais on a déménagé 6 fois en 14 ans; quand on pense rester quelque part 10 ans, la vie nous envoie ailleurs plus tôt que ça. J’aime ça.

        Ça me rassure de voir que 7-8 maisons reste un chiffre normal. Je vais faire attention à l’épuisement qui pourrait en effet me faire craquer pour les mauvaises raisons. Et d’après mon mari, c’est maintenant le site Centris qui offre le meilleur éventail de maisons à vendre par les agents d’immeubles. Et on doit aussi regarder duProprio dans notre cas, car la majorité des maisons que l’on aime dans notre secteur visé sont vendues par les propriétaires eux-mêmes. On y va bientôt, yé! Je suis tannée de regarder les maisons en ligne, je veux les voir en vrai, là!

        1. Oui tu as raison pour Centris et duProprio! Ça fait trop longtemps que j’ai magasiné une maison au Québec! Et c’est vrai qu’on fatigue à regarder les maisons seulement sur internet. On a tellement hâte de les voir pour vrai! Il n’y a rien comme prendre le pouls du quartier et de la maison.

          J’aurais aussi des réticences à retourner au Québec. La ville de Québec me manque, parler en français, être « chez-nous ». Mais comme toi, il y a plusieurs aspect de cette province qui me rebutent. Au moins, il y a des cliniques médicales privées! J’aimerais avoir cette option.

          Tiens moi au courant de tes recherches! 🙂 (Ça pourrait être une bonne occasion de relancer un blogue! 😉 )

          1. En fait, je suis assez socialiste et contre les cliniques privées, je suis pour un système public qui fonctionne vraiment. J’ai trouvé la solution: l’Ontario! En fait, ma région de Whitby-Ajax-Oshawa, en tout cas, je ne sais pas comment c’est ailleurs en Ontario… Je parviens à voir mon médecin de famille en 24h, les échographies et radiographies se font en 24h aussi, une chirurgie ou voir un spécialiste en un mois. Une fois, je suis arrivée à l’urgence de Port Perry un jeudi à 16h et la salle d’attente était VIDE! Je croyais rêver! Ça va me manquer. Les articles scolaires sont fournis gratuitement à l’école primaire et le programme scolaire n’est pas continuellement critiqué comme au Qc, les profs ont un ordre professionnel. Les citoyens sont gentils, civilisés dans leurs rapports sur la rue, et généralement polis sur la route (mais taponnent dans la voie de gauche trop souvent!). Mes enfants devenaient bilingues sans s’en rendre compte. Bon, il ne faut pas que je commence, je n’arrêterai pas. J’ai failli partir un blogue, mais ça aurait tourné autour du Quebec-bashing tout le temps, car j’ai des dizaines d’exemples comme cela! Tu dis parfois dans ton blogue que les Québécois sont chialeux, mais je pense qu’il y a de quoi! Je repars de l’Ontario en ayant l’impression de quitter le paradis! 🙂

            Une chose plate en Ontario, le manque de vibe, d’énergie. Tout est efficace et bien géré (ou presque), mais c’est moins excitant et plus axé sur la consommation. Le parfait n’existe pas, faut croire…

            Je pourrais partir un blogue sur les contrastes à mon retour, oui! 🙂

            Je te tiens au courant, on part visiter mi-février.

  2. Dans un monde idéal, j’aimerais aussi que le système de la santé fonctionne et soit efficace. Je ne suis pas socialiste, mais la santé et l’éducation sont deux domaines qui devraient être gérer par le gouvernement pour assurer l’égalité des chances. Malheureusement, au Québec le système est loin d’être efficace. Et quand tu déménages aux deux ans, tu es pratiquement assuré de ne jamais avoir de médecin de famille. Même chose au niveau des garderies. On m’avait téléphoné pour m’offrir une place alors que Sofia était déjà à l’école – trois ans après mon inscription!

    Ici, je n’ai pas eu de problème pour trouver un médecin de famille. Je peux avoir un rendez-vous le jour même. Malheureusement, j’ai besoin de rencontrer un spécialiste (gastro-entérologue) et le temps d’attente est de 6 mois à un an… et mon médecin voudrait que je poursuivre un régime avec gluten jusqu’à ce que j’obtienne ce rendez-vous tout en sachant que ça me rend malade et que c’est très risqué pour moi de maintenir ce régime. Nous avons convenu que je cessais de prendre du gluten et qu’un mois avant mon rv je recommencerais à en prendre… on verra rendu là!

    C’est vrai que j’ai déjà dit que les québécois étaient chialeux. C’est vrai que dans certains cas ils ont raison de le faire (la preuve : je ne veux pas retourner au Québec). Le problème c’est de chiâler sans rien faire… Disons que j’ai toujours eu un côté activiste et que le côté « je chiâle mais j’aime mon confort » des québécois me dérange un peu 😉

    Ici j’ai trouvé un bon compromis. Plus dispendieux que l’Ontario, mais un système plus efficace que le Québec. Et les gens sont extrêmement gentils, attentionnés, ouverts d’esprit et moins « ternes » qu’en Ontario. Je trouve que la Nouvelle-Écosse est plus vivante. Il n’y a rien de parfait mais disons que jusqu’à présent c’est la province qui me ressemble le plus.

    Bonne visite et bonne chance pour trouver la maison de vos rêves! 🙂

    1. Oui, assez aberrant, la situation de semi-continuer à t’abîmer l’intestin en attendant de voir le gastro-entérologue. Même chose pour ma cousine au Qc. Mon mari avait réussi à en voir un en un mois dans notre région magique. Pourquoi les autres provinces ne peuvent-elles pas appliquer le succès ontarien? Je sais qu’en Ontario, il y a plus de citoyens, donc plus de payeurs de taxes et donc plus d’argent, peut-être que ça fait une grosse différence? Aussi, le gouvernement accepte d’endetter la province, ce qui en dérange certains bien sûr. Mais je ne peux pas expliquer pourquoi ça fonctionne bien ici et moins bien ailleurs, je ne suis pas assez renseignée…

      Quant aux garderies, je suis contente de ne pas en avoir besoin! Elles coûtent un bras en Ontario et sont inaccessibles au Québec.

      Quant à chialer sans rien faire. C’est tellement difficile de faire quelque chose! J’ai milité pour Québec solidaire dans ma région, à l’époque, mais les choses bougent tellement lentement, il faut être fait fort pour espérer faire bouger le navire gouvernemental! Il faut être si patient. Pauvre Québec, je pense qu’il y a là une culture de gestion gouvernementale très lourde, souvent absurde et plus imparfaite qu’ailleurs au Canada, et difficile à modifier. Enfin, visiblement, je suis moins sensible que toi face à leur soi-disant chialage, chacun a ses lunettes sur la vie et ses sensibilités et ses expérience qui le font accrocher sur certains éléments et pas d’autres.

      J’espère quand même trouver un endroit plus satisfaisant que le Québec où vivre un jour. Peut-être la Suisse dans 5 ans? 🙂 Pour le moment, mes enfants pourront fréquenter leurs grands-parents et vivre en français comme elles le désirent, au moins, puis bon, le Québec n’est pas la Syrie, que je me dis!

      Et finalement, j’ai un voisin néo-écossais, et il est l’homme le plus sweet que j’ai jamais vu! Il concorde tout à fait avec ce que tu dit de cette population. J’essaierai d’aller visiter cette province un jour, ça a l’air adorable.

      1. Euh puis on s’entend que le socialisme, ce n’est pas le communisme quand même! Les écoles et les soins de santé pour la population, le bien-être social pour les gens qui en arrachent, le chômage, les régimes des rentes et une couple d’affaires que j’oublie, bref, le Canada et le Québec comme on les connaît à leur meilleur, quand les Libéraux de Couillard ne décident pas de tout scrapper (genre pas capable de faire voir des orthophonistes à des enfants dans les écoles), c’est ça, pour moi, le socialisme, un filet social bien raisonnable, je trouve. Je ne veux pas passer pour une révolutionnaire, je voudrais juste que les moyens que l’on se donne au Québec soient vraiment à la hauteur des besoins de la population, grâce à une meilleure gestion et répartition des richesses. Je voudrais juste que le modèle québécois soit appliqué pour vrai, dans le fond.

        1. Effectivement, vouloir offrir un filet de sécurité de base pour la population c’est encore loin du communisme! Sans encourager les fainéants, il faut savoir prendre soin des démunis, offrir les outils de base pour que tous puisses un jour être autonomes et responsables.

          Si le Québec pouvait s’inspirer des autres provinces et faire un vrai grand ménage alors ce serait vraiment un endroit de rêve pour vivre! 🙂

      2. Déjà, en étant au Québec tu seras plus près des provinces des Maritimes! 😉 C’est vraiment un bel endroit où c’est agréable de vivre. Je n’aurais jamais pensé venir m’établir ici, si nous n’y avions pas été parachutés! La Suisse aussi serait un choix intéressant! J’aimerais retourner vivre à l’étranger un jour…

        1. Oui, plus près des Maritimes que j’ai envie de visiter et du Vermont aussi, que j’ai envie de re-visiter. En Ontario, l’offre touristique est triste et c’est loin de tout ce qui est excitant! C’est un des avantages de retourner vivre au Québec: être près des sites de vacances plaisants! On va en profiter pour revivre à cet égard! 🙂

          1. C’est vrai que côté découverte, c’est difficile de battre les Maritimes ou la Côte Ouest canadienne. J’ai bien aimé découvrir les lacs ontariens et les différents parc provinciaux ontariens. Côté camping, je trouve qu’ils offraient davantage que ceux de la Nouvelle-Écosse. Mais nous avons encore beaucoup à découvrir ici alors peut-être que je vais retrouver la même qualité d’installation l’été prochain! 🙂

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