Cette fête n’a rien de traditionnel cette année. Ou presque.
Pas de nouvelle robe ni de nouveaux souliers à étrenner, car le printemps n’est toujours pas arrivé sur Québec. Pas de brunch familial/amical. J’ai eu ma leçon à Noël, où je n’ai pu profiter de rien ni personne, trop occupée à tout organiser, préparer, servir et desservir.
Alors aujourd’hui on troc la belle robe pour les pantalons de yoga, le mimosa pour un thé, le brunch pour du chocolat et une maison bien remplie pour un weekend intime entre filles! Résultat : à 6 h 55 (oui, oui : du matin), Sofia déclarait : « C’est mon meilleur Pâques que j’ai jamais eu Maman! ».
Probablement parce qu’il n’y a pas eu de rush. Parce qu’on a pu faire la course aux oeufs dès le réveil au lieu d’attendre la visite. Parce qu’on mangeait quand on avait faim plutôt qu’encore une fois attendre que tout soit prêt et tout le monde soit arrivé. Parce que j’étais disponible pour répondre à tous leurs besoins plutôt que de passer des heures à la cuisine.
Ou, plus logiquement, parce qu’à 6 h elle découvrait une lettre du Lapin de Pâque qui la remerciait pour ses carottes et l’invitait à faire une chasse aux oeufs. Parce qu’il y avait des indices dans chacun d’eux pour la mener jusqu’au prochain sans avoir à chercher partout. Parce que le dernier oeuf se cachait dans un panier rempli à craquer de chocolat, bonbons, livre et d’un toutou de « Milou ». Parce que pour déjeuner elles ont eu droit de manger que du chocolat.






Et il n’était que 6 h 55… mais déjà, j’étais d’accord avec elle. Tout ce qui manquait à notre bonheur : la présence de notre Guerrier et du chocolat pour Maman…

Joyeuses Pâques tout le monde!