Je viens de terminer l’excellent livre : « Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans ».

Le 9 octobre 2012, Malala Yousafzai est victime d’un attentat qui choque la planète entière alors qu’un taliban tente de l’assassiner dans l’autobus qui la ramène de l’école. Son crime : réclamer pour les filles le droit à l’éducation.
« Moi, Malala » est le récit de sa vie au Pakistan avant, pendant et « après » le règne des talibans, jusqu’à son exil en Angleterre où elle fut miraculeusement sauvée et soignée. Écrit en collaboration avec la journaliste britannique Christina Lamb du « Sunday Times », son témoignage est rempli d’une lucidité et d’une maturité surprenante chez une adolescente de 16 ans. Ce livre nous présente un bel exemple du courage de Malala, mais aussi de celui de son père, Ziauddin Yousafzai, qui revendique depuis toujours le droit à l’éducation, et ce, au péril de sa propre vie.
Fille ainée d’un fondateur et directeur d’école, Malala a pratiquement grandi dans une salle de classe. Marquée et choquée par l’image d’une fillette de son âge qui fouille un dépotoir à la recherche de « trésor » à vendre au marchand du village, elle décide de lutter à son tour pour que tous les enfants aient accès à l’instruction.
Si cette autobiographie est un plaidoyer au droit et à l’importance de l’éducation, c’est aussi un récit fascinant sur les conflits qui règnent au Pakistan depuis les attentats du 11 septembre 2001. Malala y raconte la vie de son peuple qui se retrouve sous le contrôle des talibans, et nous offre une explication sur la montée au pouvoir de ces extrémistes d’abord adulés par ceux qui deviendront rapidement leurs victimes.
C’est un excellent livre que je recommande à tous, et que j’aimerais pouvoir mettre entre les mains de mes propres filles. On y retrouve un éloge à l’importance des études, au privilège de la liberté, et une belle démonstration de courage et d’intégrité.
Bonne lecture! 🙂
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